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"C'est en écrivant qu'on devient écrevisse" Hans Arp

2 novembre 2009

Meet me Halfway

Meet me Halfway

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2 novembre 2009

Moment magique

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Il y a des moments magiques. De ceux qu’on voudrait qu’ils durent toujours. On est si bien. Ces moments de perfection, nous les connaissons tous. On ne peut pas les prévoir, ni les provoquer, ni les prolonger. C’est en ça qu’ils sont magiques. Ils sont de l’or, mais ils sont éphémères. Ils partent aussi vite qu’ils sont arrivés. Ils peuvent prendre n’importe quelle forme. Ils peuvent être le saisissement devant une beauté surprenante, l’écoute d’une musique qui nous transporte, l’harmonie soudain ressentie. Mais le plus souvent, ils sont histoire de rencontre, ils sont des instants partagés avec ces personnes spéciales, si rares, si magiques. Ces personnes qu’on croise, qu’on ne connait pas encore mais qu’on aime tout de suite. On les aime pour leur sourire, pour leur odeur, pour leurs yeux malicieux. Mais en fait on ne sait pas pourquoi. Ils sont juste là, ils existent devant nous et la seule chose qui compte c’est d’être le plus proche d’eux, c’est d’apprendre à les connaître, c’est juste de s’approcher parce qu’ils semblent être une source de bonheur, parce que rien que leur voix nous rend vivant, parce qu’exister à côté d’eux, c’est déjà exister mieux. Cette sensation, c’est un peu comme un miracle. L’impression de se refléter dans l’autre. De s’y reconnaître. Ce n’est pas forcément de l’amour. Mais ça y ressemble et c’est trompeur. Ça y ressemble parce qu’on se rapproche. De plus en plus. Dangereusement. On veut plus, on veut prolonger l’harmonie, s’y accrocher, on veut faire durer le moment magique, en profiter le plus possible, se donner entièrement. Il commence à y avoir des mains qui se touchent, des regards qui se croisent et des corps qui s’attirent. Le moment n’en est pas moins magique. On lui trouve un gout d’éternité. On cherche l’autre, on lui dit tout ce qu’on voudrait lui dire et qui ne se dit pas avec des mots. On mélange les goûts de nos lèvres, et ils ont le même. On regarde son visage, pour ne jamais l’oublier, pour s’en imprégner. Ca le fait sourire. On se dit que s’il y avait un moyen, n’importe lequel, de rester la pour toujours, on ferait n’importe quoi pour y arriver. On le regarde et on se dit que personne ne le regardera jamais avec ces yeux là.

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Mais ils coûtent cher parfois, ces moments magiques. Ils nous coûtent nos croyances, ils peuvent parfois coûter la vie. Ils nous font vivre, mais ils ne se soucient pas des lendemains. Ils nous laissent seuls une fois qu’ils sont partis, ils nous laissent démunis, comme vides. Parce qu’une fois la magie envolée, il ne reste que le souvenir, et il n’y a rien de pire que ce souvenir, cette pâle image qui nous reste de celui qui est parti. La culpabilité vient entacher la pureté, les regrets gâchent l’authentique. On voudrait leur dire, leur expliquer l’importance qu’ils ont prise. Ces petits riens qui nous ont donné des ailes.

18 octobre 2009

Seize the day

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Sortir la tête hors de l’eau après une longue immersion et prendre une grande bouffée d’air, se sentir revivre. Le flux de la vie qui revigore, le souffle d'énergie qui reprend son cours.

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C'est tellement immense comme sensation. L'étincelle qui renaît dans les yeux et le sourire qui ne ment plus. Se rendre compte qu'on a guéri, presque aussi vite que le mal est apparu.

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Les moments les plus simples qui prennent toute leur importance.

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Des ballons et des paillettes. Faut s'amuser, faut que ça brille. On pourra dire ce qu'on veut.

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Business school - supplier of hapiness

12 octobre 2009

Light

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Va-t-en, et oublie tout ce que je ne t'ai jamais dit.

8 octobre 2009

All's fine

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Tout va bien. Tu t’amuses, tu ris, tu fais la folle. T’es heureuse. Tu fais la fête. Tu perds un peu conscience parfois, tu te laisses emporter. L’ivresse du moment, la musique.

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Tout va bien. Tu danses, tu virevoltes. Tu fais des sourires ici et là, tu échanges. Tu partages un peu avec quelques uns. Et puis tu reprends ton envol.

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Tout va bien. Tu vis, tu t’ennuies jamais. On peut même t’envier. Tu as de la chance.

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Tout va bien. Personne ne pourrait en douter. Pas même toi.

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Et puis tu croises un regard. Ou autre chose. Tu croises la personne qu’il fallait pas, ou celle qu’il fallait on sait pas trop. Celle qui en quelques mots va t’expliquer que tout va pas bien. Tu ouvres les yeux deux secondes et c’est suffisant. Parce que t’es pas idiote au fond.

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Ça prend pas longtemps. Ca prend une phrase, parfois ça prend juste un regard. Ou un sourire. Ou une chanson.

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Un petit truc comme ça. Juste que tu t’y attendais pas. Ca percute et ça détone. Détonation.

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Au début tu comprends pas pourquoi ça fait si mal. A la fin tu comprendras toujours pas.

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Entre les deux, y a des trucs qui te passent par la tête. Des trucs qui te ressemblent pas, qui sont pas toi. T’as peur. De t’être transformée. En fait c’est la douleur qui transforme. La douleur et la solitude dans la douleur.

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Parce que ça prend tout le corps. La tête et le cœur, les poumons, le rebord des yeux, et cet endroit entre les paupières et la gorge, là où naissent les larmes.

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C’est comme tomber de vélo. Après on n’a pas envie de remonter, on a peur. Pourtant faut remonter tout de suite, faut surmonter. Mais pour le vélo on a le choix. Ici on est dans la vie, et il faut se relever, cacher tant bien de mal autour de toi que t’es tombé, dire que c’est pas grave, que ça va. Tout va bien. Tu te relèves parce que et au fond tu sais pas vraiment pourquoi tu l’as fait. Parce que tant que t’as encore un tout petit peu mal, le moindre petit choc te terrasse à nouveau.

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Faut faire attention alors, parce qu’on se relève pas définitivement.

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Mais tout va bien. Tu continues à danser. T’essaies.

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5 octobre 2009

Everything needs a start (sinon ce n'est rien)

teetIl Il y a beaucoup de mots qui courent dans ma tête. Parfois je voudrais avoir une plume invisible qui écrit ce que je pense.

J'adore les mots. De bien des manières. Ça ne servirait à rien de tout raconter maintenant.

J'écris beaucoup. Pas assez cependant. Pour moi, principalement. Parce que ça me tient à coeur, et que c'est difficile de partager avec autrui ce que nous faisons avec le coeur. Difficile de se soumettre à un jugement.

Pourtant, j'ai envie de partager parfois, que d'autres yeux lisent mes mots, que mes lignes traversent d'autres esprit, qu'ils réveillent d'autres sensations que les miennes.

Parfois c'est une phrase, parfois un mot. Parfois une image et parfois rien du tout.

J'écris surtout quand ça ne va pas. A ces moments-là, beaucoup beaucoup de mots naviguent ici et là. J'ai besoin de les poser quelque part. De me décharger, de partager, de faire quelque chose.

Et aussi parce que comme dans la vie, c'est important de partager aussi les joies et ce qui va bien, j'essaierai de laisser éclater ici les bulles de bonheur. Parce qu'elle sont la vie et qu'elles nous construisent.

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"C'est en écrivant qu'on devient écrevisse" Hans Arp
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